C’est un groupe d’individus qui a pris le judo congolais en otage depuis des lustres sous la bénédiction du comité olympique congolais. Le trio composé de Bobo Mbongo ancien président de la fédération congolaise de Judo FENACOJU, Mushi Ndibu dit chaleur vice-président ainsi que Mangili le secrétaire que d’aucuns qualifient de trio Dasufa compte tenu de leur manière d’agir
Chembo Nkonde, le sauveur
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Ce trio a trouvé du répondant grâce à la bravoure et l’implication personnelle du ministre Serge Chembo Nkonde. Le ministre des sports a tout mis en œuvre pour que la discipline cher à Jigoro Kanô retrouve non seulement ses lettres de noblesse en RDC, mais également bénéficie une fois de plus de la confiance de la fédération internationale de Judo FIJ. Après la restructuration du judo congolais par la mise en place d’une coordination dirigée par Nicolas Liyanza Likwale avec 3 missions spécifiques à savoir :
- Inventorier les clubs et les encadreurs techniques du judo pour avoir une sélection nationale des Léopards.
- Actualiser les statuts de la fédération congolaise nationale de Judo et en plus
- La convocation d’une assemblée générale pour faire valider ce statuts afin d’organiser des élections à la FENACOJU.
Sur les trois missions assignées à cette commission, la première et celle de mettre en place une équipe nationale poursuit son bonhomme de chemin, après l’organisation des tournois dans plusieurs provinces. Déjà dans la perspective d’avoir une équipe nationale, une sélection congolaise de Judo venait tout récemment de participer à l’Open du Sénégal du 12 et 13 du mois en cours. Un autre groupe vient de rallier Yaoundé pour un autre Open toujours dans le cadre de Ranking, question d’avoir une bonne sélection nationale.
Le trio Dasufa n’abdique toujours pas
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Pendant que la commission s’apprête à enchaîner avec les deux points restant, les tireurs de ficelles resurgissent encore pour s’eriger en obstacle. Le duo composé de Mushi Ndibu et Pierre Mangili qui d’ailleurs faisait partie de la commission mise en place par le ministre, avant de se rétracter un peu plus tard, visiblement sous l’égide de leur bureau Bobo Mbongo multiplient les stratagèmes afin de pérenniser le désordre à la FENACOJU.
Ce trio a d’abord attaqué les arrêtés ministériels au conseil d’Etat sollicitant l’annulation de ces arrêtés, avant de pondre un communiqué à l’intention des présidents des ligues comme s’il était légal. Anarchie totale !
La FIJ du Niet au conseil d’Etat
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Saisie par le conseil d’Etat congolais sollicitant l’annulation des arrêtés ministériels mettant en place la coordination du judo, la fédération internationale de Judo reste droite dans ses bottes et ne tergiverse pas. Dans sa correspondance à Serge Chembo Nkonde et Amos Mbayo respectivement ministre des sports et loisirs et président du comité olympique congolais, la fédération internationale précise » Nous nous permettons de vous préciser que cette coordination a été créée avant ces décrets. Selon notre avis, il n’est pas nécessaire qu’un décret soit établi pour fonctionner d’une manière collégiale, tant que toute les parties sont d’accord sur le fonctionnement…« lit-on dans le dit document.
Et pour couper court à tout ce qui pourrait constituer d’obstacle au développement du judo, la FIJ renchérit » Nous avons constaté que depuis sa mise en place (coordination Ndlr),des actions ont été menées dans le bon sens. Toutefois, nous sommes en attente d’un calendrier, avec les différentes étapes menant aux élections de la FENACOJU « .
Cette réponse de la FIJ vient une fois de plus encourager la coordination du judo congolais de poursuivre les mission lui assignées par la commission ad hoc, dans le souci de remettre le judo congolais sur les rails.
Ismang/Masolosport.com
